La légende aux 10 héros
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La légende aux 10 héros

Un roi, 20 enlèvements que se trame-t-il dérrière tout sa?? La légende serra-t-elle accomplit??
 
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 Pourfendeur de dragons

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Aranem
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Aranem


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MessageSujet: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeDim 17 Juin - 13:55

Chose promise chose dûe, et un héros ne revient jamais sur ses promesses alors voilà, en exclu, mon livre !!!!! J'attends vos critiques et vos commentaires avec impatience !
[Attention : Les critiques du genre : "ton livre est troooop pourrie, jl'échèterai pour le donner à bouffer à mon chien et jle jeterai dans les toilettes" ne sont pas permises ! Cela mettrai l'auteur tout rouge qui s'empresserait vite fait bien fait de vous tuer... Mettez plutôt : "Bof, j'aime pas trop, c'est pas de mon genre..." ou "je trouve que ce n'est pas très bien écrit" Wink]


Chapter one


Eü !


Méar mordit la poussière. Il avait encore était désarmé. Déterminé, il se releva, s’empara de son épée et fonça. Aüld para l’attaque, et lança un coup de pied vers le ventre de son adversaire. Celui-ci sauta sur le côté, et retenta un assaut. Il feinta vers l’épaule droite mais, au dernier moment, il dirigea son épée vers la jambe gauche d’Aüld. Celui-ci n’eut pas le temps de parer et se retrouva par terre, se tordant de douleur.
-Eh bien, entama Méar, tu t’es fait avoir par cette stupide feinte ?
-J’ai été déconcentré… Grogna Aüld.
Méar tendit sa main à son « ennemi », mais celui-ci l’ignora et se releva. Il marcha un peu en titubant, puis se tourna vers son vainqueur :
-On continue ?
Comme pour accompagner ses paroles, celui-ci se jeta de toutes ses forces vers Méar, et frappa son ventre avec son épée. Celui-ci se figea, et porta les mains à son ventre. Il ne pouvait plus respirer. Reprenant son souffle par petit bout, Méar jeta son épée vers Aüld. Celui-ci l’esquiva et la regarda tomber par terre. Mais, lorsqu’il se retourna, son ennemi avait disparu. Il sentit alors une extrême douleur dans sa nuque. Il s’affala sur le sol, et s’évanouit…
-Ce n’était pas une raison ! Cria une voix
-Mais je ne savais pas que… Répondit une seconde voix.
La première l’interrompit :
-Suffit ! Il aurait pût mourir !
Les voix s’éloignèrent peu à peu, avant qu’Aüld ait put deviner à qui elles appartenaient… Celui-ci venait de se réveiller, et il avait mal à la tête. Il regarda autour de lui. Il se trouvait dans une salle circulaire. Il était couché sur un lit et, à ses côtés, plusieurs lits semblables. Il devait se trouver à l’infirmerie du château… Il se rappela alors les récents événements : Il s’était entraîné avec Méar, son ami et rival, avec des épées de bois. Son combattant avait dût lui asséner un coup de poing à la nuque, et Aüld serait tombé dans les pommes…
Celui-ci se leva, et porta sa main à sa tête. Elle lui faisait mal. Le blessé chancela puis, après deux ou trois pas, réussit à marcher normalement. Il franchit la porte, et se trouva dans un long couloir. A sa droite, se trouvait un escalier qui montait en colimaçon et à sa gauche, une double porte géante. En face, se trouvaient plusieurs portes. Aüld avança et entendit une voix l’appelait. Il se retourna, et vit Méar, accompagné de la chevalière So Range, leur maître d’armes. Celui-ci lui demanda comment il allait, et Aüld répondit qu’il avait un peu mal à la tête…
Méar s’ennuyait, aux côtés de So Range. Celle-ci lui parlait depuis tout à l’heure, lui faisant regretter son acte brusque. Lorsqu’ils se rapprochèrent d’Aüld, son rival attendit un peu, et tourna les talons. Il monta l’escalier, et s’arrêta au premier étage. C’était un grand hall, d’où plusieurs couloirs partaient. Méar en emprunta un, et suivit le mur jusqu’à ce qu’il arrive à une intersection. Là, il prit un couloir sombre à droite, et arriva devant une porte, d’où sortait de la lumière. Il l’ouvrit, et pénétra dans la pièce.
Un lit se trouvait au fond de la salle, à côté d’une fenêtre. A sa droite, une petite table de nuit. Sur la droite de la pièce, une armoire et un placard. Cette chambre modeste appartenait à Méar. Il s’assit sur son lit, et regarda par la fenêtre. Il vit la cour du château où il se trouvait, ainsi que les murailles. Derrière celles-ci, des plaines infinies…
Méar avait 16 ans et, à l’âge de 3 ans, des chevaliers étaient arrivés dans son village. Ils l’avaient testé et celui-ci était finalement parti avec eux. Depuis, il n’avait pas quitté ce château. C’était comme sa maison… Il avait rencontré Aüld, qui était devenu son meilleur ami… Ils avaient étudiés le combat, et parfois l’écriture et la lecture, ensemble. Mais cette vie était trop paisible pour Méar. Il attendait avec impatience le jour où il deviendrait chevalier ; alors à lui les conquêtes, la gloire… Méar s’allongea sur son lit. Il devrait attendre… Pourtant, lui et Aüld étaient les meilleurs éléments des jeunes recrues. D’ailleurs, ils ne participaient plus au cours ; ils n’en avaient plus besoin. Ils s’entraînaient dans le champ de bataille, à l’arrière du château.
Méar se leva, et prit un livre sur son armoire. Son nom était inscrits en lettres dorées sur la couverture : « Dragons ». Méar l’avait lut et relut maintes et maintes fois. Ce livre parlait des nombreuses légendes de dragons entourant les terres d’Omib. La plupart n’étaient que de simples histoires, mais certaines s’étaient vraiment réalisées.
La plupart des héros ayant combattu des dragons avaient péris, et l’histoire avait été racontée par des disciples ayant fui. Seul trois personnes avaient survécu à un tel affrontement : deux chevaliers, Nomar et Dimitrian, été revenus avec des membres amputés ; ils avaient vaillamment combattu, mais le dragon, qui avait été le même pour les deux combattants, avait remporté leur victoire, leur laissant une chance de fuir. Un seul avait vaincu un dragon. Il se nommait Ouös et avait gagné le combat grâce à la magie. Il était revenu avec un bras coupé, mais la tête du dragon dans la main survivante. Peu après cet affrontement, il était mort. C’était le seul magicien a avoir combattu un dragon, ce qui avait amené à la conclusion suivante : seul la magie pouvait tuer un dragon.
Méar rêvait de rencontrer ses bêtes fantastiques, mais elles étaient très rares à trouver, et si tel était le cas, il ne pourrait pas en ressortir vivant.
Celui-ci se leva de son lit et sortit de la pièce. Il marcha longuement, et arriva à l’escalier en colimaçon. Là, il descendit et continua tout droit dans le hall d’entrée. Il sortit par la double porte, et atterrit dans la cour.
Celle-ci était gigantesque. A au moins une vingtaine de mètre se tenait le pont-levis. De large, la cour devait faire au moins 50 mètres. Une foule de gens marchaient et parlaient. On ne pouvait comprendre une parole dans ce brouhaha incessant. Pas très loin de Méar, deux enfants jouaient aux osselets. Il se faufila dans la foule et parvint au pont-levis, qui était abaissé. De part et d’autres de celui-ci, des soldats montaient la garde. L’un d’eux le salua. Il fallait dire que Méar et Aüld étaient connus : à l’âge de seize ans, ils combattaient déjà avec des guerriers de vingt-cinq ans et, le plus souvent, remportaient la victoire. Méar lui rendit son signe et tourna les talons. Il vit alors des jeunes regroupés en une grosse masse. Celui-ci s’approcha, et pénétra dans le groupe. Il arriva au premier rang et vit deux adolescents de son âge se battre. Celui de droite semblait avoir l’avantage, alors que son ennemi était meurtri de bleus. Avec grand-peine, il se releva, mais son adversaire lui bondit dessus, et lui asséna un coup de pied à la figure. La victime roula par terre. Elle saignait de la bouche. Le vainqueur rit à gorge déployée. Il lui assénât un dernier coup de pied dans le ventre, et fit demi-tour. Méar, voyant le vaincu par terre, le souffle coupée, tordu de douleur, aboya :
-Hé toi ! Revient !
L’interpellé se retourna, et demanda, innocemment :
-Qu’y a-t-il ?
Sentant la colère lui montait à la tête, Méar cria :
-Ce qu’il y’a ? Tu blesse quelqu’un à un point mortel et tu me demandes ce qu’il y’a ?
-De toutes façons, répondit calmement le « bourreau », cela ne te regarde pas. Adieu.
Sur ces mots, il commença à traverser le groupe. Méar bondit, l’attrapa par l’épaule, et le retourna.
-Tu vas demander pardon à ta victime, et tu vas l’emmener à l’infirmerie… MAINTENANT !
Le vainqueur du combat toisa Méar du regard, et cracha :
-Ce n’est pas à toi de me donner des ordres ! Et je vois que tu me parles sur un ton… offensif. Tu ne dois pas connaître Diär, la terreur des écuyers !
Le dénommé Diär enfonça son poing dans le ventre de Méar, et celui-ci se tordit de douleur. Des brutes similaires à Diär entourèrent alors leur ennemi, et le rouèrent de coups. Méar parvint à se glisser entre les jambes d’un attaquant, et s’enfuit à toutes jambes. Bien qu’il était le meilleur élément des apprentis chevaliers, combattre plusieurs personnes de même gabarit, c’était folie ! Ses attaquants se lancèrent à ses trousses. Méar gagnait du terrain : ses ennemis étaient gros et couraient lentement, alors que lui possédait de vives et puissantes jambes. Les brutes commencèrent à perdre du terrain… Méar se réjouissait d’avoir réussit sa fuite, lorsqu’il buta contre un mur. Cherchant un échappatoire, il dût se rendre à l’évidence : il était tombé dans un cul-de-sac ! Ses ennemis se rapprochaient dangereusement… il n’y avait plus qu’une solution : combattre ! Méar se retourna, prêt à affronter ses adversaires. Il fut le premier a attaquer. D’un coup de poing bien placé, il en mit un hors d’état de nuire. Mais déjà un deuxième s’approchait ! Méar lança son pied, qui atterrit sur la joue de son ennemi.
« Et de deux ! » Pensa Méar. Il sauta sur le côté, évitant un puissant coup de poing, et faucha les jambes de son assaillant. Il ne restait plus que trois adversaires, mais ceux-ci attaquèrent en même temps. Ils rouèrent de coups Méar, qui commença bientôt à saigner. Il réussit quand même à mettre par terre un adversaire, mais les deux restants étaient plus vifs. Méar tenta une dernière chance : il fit semblant d’être évanouit et, lorsque ses ennemis arrêtèrent de la frapper, il se releva brusquement et fit tourner son pied, faisant saigner de la bouche un adversaire. Il ne restait plus que Diär en état de combattre, et celui-ci comptait bien vaincre son ennemi. Il enfonça son poing dans le ventre de Méar, puis le frappa à l’œil. Le blessé tomba. Diär s’approcha de lui pour lui adresser un coup fatal sur le crâne. Méar sentait son heure approchait. Alors, comme il était coutume pour les apprentis chevaliers de faire lorsqu’ils avaient perdu, Méar leva sa main et s’apprêta à crier feu, mot disant qu’il abandonnait. Mais celui-ci articula mal et cria :
-Eü !
Du feu sortit alors de la main de Méar, et fonça sur Diär. Celui-ci le reçut en pleine figure, et tomba par terre, brûlé. Méar sombra alors dans l’inconscience…
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeDim 17 Juin - 13:58

[Je suis obligé de faire un double-post car la longueur de mon article dépasse celle autorisé]

Chapter two


Le feu et l'eau


Lorsqu’il se réveilla, Méar avait mal à la tête. Il se remémora les récents événements et se rappela du feu qui avait bizarrement surgit de sa main.
Il inspecta la pièce où il se trouvait, et vit qu’il n’était pas à l’infirmerie, mais dans une chambre. Le sol de celle-ci était remplie de parchemin et le plafond d’objets intriguant. Sur la droite de la pièce, une bibliothèque pleine à craquer de volumes aussi gros qu’un chat et, sur la gauche, une table extrêmement longue où siégeaient des objets aussi bizarres que ceux infestant le plafond.
La porte s’ouvrit doucement et le roi (qui résidait dans le château), précédait d’une personne vêtue d’une longue robe, entra dans la pièce.
Le souverain était de taille moyenne, avec des muscles qui ressortaient. Il possédait des bras puissants et une barbe blanche. Il avait les yeux verts et ses cheveux étaient gris de vieillesse. Il avait sur lui une armure grise et, à son côté, se tenait son épée.
La personne qui le suivait, quand à elle, était grande et maigre. Sa robe était tellement longue qu’elle traînait sur le sol, et les manches lui cachaient les mains. La capuche de son vêtement lui cachait le visage, de sorte que dès qu’on la voyait, on savait qu’il fallait se tenir à carreaux avec elle. Méar remarqua que c’était un homme, car il n’avait pas de poitrine.
Le roi s’assit à côté de Méar, et dit d’une voix gutturale, tout en montrant l’homme :
-Je te présente Eyaim. C’est un magicien.
Eyaim se courba, pour saluer Méar.
-Un magicien ? Demanda celui-ci. Pourquoi me le montrez-vous ? Je croyais que tous les magiciens d’Omib devaient rester dans le secret ?
-Tu as raison, lui répondit calmement le mage, mais un magicien peut connaître l’existence d’autres magiciens.
-Mais… Je ne suis pas magicien ! S’exclama Méar avec vivacité.
-Si, justement. Reprit le roi. Tu as usé de magie tout à l’heure, quand une bande de brutes t’ont attaqués.
Méar dût accepter cette révélation : si il n’avait pas usé de magie, comment aurait-il pût faire sortir du feu de sa main ?
Intrigué, il demanda :
-Mais comment savez-vous que j’ai usé de magie ? J’était tout seul, enfin… Si on ne compte pas mes adversaires…
-Moi je t’ai vu. Lui annonça Eyaim. De par ma fenêtre, je t’ai vu combattre tes ennemis. Et heureusement pour toi d’ailleurs, car sinon, tu serait peut-être mort à l’heure qu’il est.
-Mort ? Cracha Méar avec difficulté. Comment ça ?
-Lorsqu’on use de magie, lui explique le mage, on utilise de l’énergie vitale. Si on en utilise trop et qu’on n’est pas soigné rapidement, on peut en mourir… Mais ne t’inquiète pas, l’énergie vitale se recharge au fur et à mesure que tu te reposes…
-Cela veut dire… Reprit Méar, que j’ai usé d’un sort puissant ?
Eyaim rigola :
-Non pas dut tout ! Tu as usé d’un sort de base : l’invocation du feu. Mais comme c’est la première fois, cela t’a perturbé et a utilisé beaucoup de ton énergie vitale. Mais vois-tu, plus on pratique la magie, plus on possède d’énergie vitale. Il faut de l’entraînement, voilà tout.
-Donc… dit Méar, je vais commencer un apprentissage de la magie ?
-Exactement ! Lui répondit Eyaim. Repose-toi encore un peu et, demain, à la même heure, retrouve-moi ici. Va !
Méar se leva du lit, et sortit de la chambre. Il retrouva l’habituel escalier en colimaçon, mais celui-ci se finissait à cet étage. Méar devait se trouvait au dernier étage… Il descendit les marches, repensant aux dernières révélations…
Il pénétra dans sa chambre. Aüld l’attendait.
-Je t’attends depuis deux jours ! Qu’est-ce que tu faisais ?
Deux jours ? Méar avait donc dormi deux jours ?
-Euh… Le roi m’avait convoqué ! Inventa rapidement Méar. J’ai dormi dans sa chambre, parce qu’il avait besoin de moi pendant longtemps…
-C’est vrai ? Dit Aüld, avide de connaître la suite. Et qu’est-ce qu’il t’as demandé de faire ?
-Euh… Méar réfléchit à toutes vitesse, et opta pour une solution simple. Je te le dirais demain ! Maintenant, je suis extrêmement fatigué, j’ai besoin de dormir…
-Bon… Fit Aüld, sceptique. A demain alors…
Il franchit la porte, et s’enfonça dans le couloir. Méar souffla et s’allongea sur son lit. Il sombra alors dans le pays des songes…
Lorsqu’il se réveilla, les premiers rayons du soleil pénétraient déjà dans sa chambre. Méar en conclus qu’il avait dormi environ une demi-journée. Il sortit de sa chambre, et monta l’escalier, pour arriver au dernier étage. Il toqua à la porte d’Eyaim, et celui-ci vint lui ouvrir.
-Bonjour ! Dit-il d’un ton jovial. Viens, entre !
Méar s’exécuta, et retrouva la même pièce bizarre que la veille. Le mage lui présenta une chaise, et l’invita à s’asseoir, ce qu’il fit immédiatement.
-Bon, maintenant que tu sais que tu es un magicien, nous allons approfondir la science des sorts… Mais d’abord, sache que tu dois m’appeler maître, et que je t’appellerais apprenti.
Eyaim marmonna quelques mots, et fit apparaître deux tasses de thé brûlant, dont il en tendit une à Méar, qui s’en empara.
-D’abord, si on veut apprendre la magie, il faut savoir qu’il y’a deux éléments de bases : le feu et l’eau. L’air et la terre sont beaucoup plus difficiles à maîtriser, mais ils servent moins lorsqu’on use de la magie… Bon, maintenant, il te faut savoir que lorsqu’on veut user de la magie, il faut parler avec le langage magique, et non pas communs, que tout le monde utilise. Je t’apprendrai du vocabulaire au fur et à mesure de ton apprentissage… Tu connais donc le feu, qui se dit Eü, et je vais t’apprendre l’eau, qui se dit Aü. Ces deux mots se rapprochent phonétiquement, mais malheur à toi si tu prononces mal ! Lorsque tu uses de la magie, il faut bien articuler, car tu verras plus tard que beaucoup de mots se ressemblent… Bien, dit Eau…
Méar s’exécuta :
-Aü !
De l’eau jaillit de la main de Méar qui tenait la tasse de thé, ce qui la propulsa sur Eyaim. Celui-ci cria de douleur sous la chaleur extrême.
-Aü Refriste !
La tête rougeoyante du maître reprit son teint normal.
-Désolé, dit Méar, vraiment désolé…
-Ce n’est pas grave, lui répondit le professeur, qui avait quand même l’air en colère, la prochaine fois, soit juste plus vigilant… Sinon, les portes de la magie se refermeront sur toi… recommence…
Méar vérifia que rien ne craignait mais, par précautions, il pointa sa paume vers la fenêtre.
-Aü !
De l’eau sortit de la main de l’apprenti magicien, à une vitesse folle. Elle alla percuter la vitre, et la brisa.
-C’est pas vrai… Se murmura pour lui-même Eyaim, mais assez fort pour que son apprenti l’entende.
-Je suis vraiment…Entama Méar.
-Ca va ! Le coupa son professeur. Lorsque tu use de la magie, tu dois ne pensait qu’à cela. Ainsi, si tu te concentres assez, si tu penses que l’eau que tu appelleras ira vite, elle ira rapidement. Mais si pendant une infime partie du temps ou tu use de magie tu pense à autre choses qu’à la magie, et au sort que tu utilise, ton sortilège échappera de ton contrôle et parfois, pourra causer de gros dommages… Donc, appelle l’eau, et pense à ce que tu veux faire avec elle…
-Mais, demanda l’apprenti, cela veut dire que si je veux que l’eau devienne un siphon, et que j’y pense très fort, l’eau deviendra un siphon ?
-Oui, mais pour cela, il faut être plus que maître dans le contrôle de l’eau. Même moi je n’y arrive pas. Alors, si tu veux que l’eau fasse quelque chose d’autres à par allez vite ou lentement, tu dois utiliser d’autres mots…
-Bon… Aü !
L’eau jaillit de la main de Méar, et passa par la fenêtre extrêmement rapidement. Soudain, elle ne jaillit qu’un petit peu de la main de l’apprenti, tellement elle était lente… Méar la fit aller de plus en plus rapidement. Tout d’un coup, il sentit que ses forces le quittaient et arrêta d’envoyer de l’eau. Eyaim parut ébahi.
-Eh bien… Dit celui-ci. Je n’avais jamais vu quelqu’un contrôler l’eau pour la première fois réussir ça ! Tu as réussi à changer son débit sans t’arrêtez et, lorsque tu as senti que tu était à bout, tu as arrêté par réflexe ! Tu feras vraiment un bon magicien…
Méar rougit de contentement.
-Bon, reprit Eyaim, c’est fini pour aujourd’hui ! Tu as progressé rapidement et tu n’as plus rien à apprendre pour aujourd’hui ! Entraîne-toi et reviens la semaine prochaine, à la même heure.
-Nous n’allons pas étudier le feu ? Demanda Méar.
-Non, lui répondit son maître. L’utilisation du feu est beaucoup plus difficile que celle de l’eau. Tu apprendras à en user lorsque tu maîtriseras l’eau… Bon, pars, j’ai à faire…
-Bien, maître…
Méar sortit donc, et descendit les escaliers. Arriver à l’étage de sa chambre, il vit Aüld qui l’attendait.
-Dis-moi, commença celui-ci. Je connais bien ce château, et je peux te dire que le roi n’habite pas là haut !
-Eh bien… C’est donc qu’il a déménagé ! Dis simplement Méar.
-Et moi je crois que tu me mens ! Répliqua Aüld.
-Te mentir, moi ? Jamais de la vie ! Jura Méar.
-Tsss…J’accepte cette ‘‘excuse’’ pour aujourd’hui, mais ne crois pas que je te lâche quand même !
-C’est ça, c’est ça… Dit Méar, tout en baillant. A demain !
-A demain…
Méar alla dans sa chambre, s’affala sur son lit, et s’endormit…
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeDim 17 Juin - 13:59

[Et le triple post -_-... Saleté de limite Mad ]

Lorsque Méar se réveilla, le soleil devait être à son zénith. Il avait soif. Il remarqua alors qu’un gobelet de bois se trouvait sur sa table de chevet. Il regarda à l’intérieur, vide.
-Hé, lança-t-il, je pourrais peut-être y jeter de l’eau… Aü !
L’eau sortit de la main de Méar en un fin et lent jet. Le verre une fois plein, Méar y porta les lèvres… Et recracha aussitôt ! Cette eau était dégoûtante !
Soudain, on toqua à la porte. Méar alla ouvrir et vit devant le seuil la personne qu’il aurait aimé éviter… Aüld !
-Tu m’avais dis à demain non, dit celui-ci. Et bien me voilà !
-Hum… commença Méar. C’est que…
-C’est que j’exige des explications ! Lança avec force Aüld. Assis-toi sur ton lit, je t’écoute…
-C’est- que…
Méar laissa un moment de suspense et regarda autour de lui. Une fenêtre !
-C’est que quoi ? Cria Aüld.
-C’est que… Répondit Méar ; C’est que je dois te dire au revoir !
Méar courut vers la fenêtre, l’ouvrit à la volée et sauta.
-Qu’est-ce que, dit Aüld, éberlué. Sauter d’au moins 20 mètres de haut ? Il veut se tuer ou quoi ?
Sans plus attendre, Aüld sortit de la pièce en courant.
Méar chutait. Il vérifia qu’il n’y avait personne dans les environs puis cria avec force :
-AÜ !
De l’eau jaillit de la main de Méar avec une rapidité inouïe. En moins d’une seconde, elle toucha le sol, ralentissant sa chute. Il toucha le sol alors qu’Aüld était en train de dévaler les escaliers. Il fallait dire qu’ils étaient longs… Sans plus attendre, Méar s’en alla en courant. Il s’arrêta au pied d’un arbre gigantesque. Regardant autour de lui, et ne voyant qu’un chat, il posta sa paume face au sol et cria toujours le même mot :
-AÜ !
Cette fois-ci, l’eau jaillit de la main de Méar avec force, ce qui le propulsa en haut d’une grosse branche. Il s’allongea dessus et vit Aüld passait en dessous de lui, sans rien comprendre… Ces événements avaient fatigué l’apprenti magicien, et il sombra bientôt dans le sommeil…
Les jours suivants, Méar essaya de se cacher d’Aüld. Chaque jour, il s’entraînait et il commença à maîtriser de mieux en mieux l’eau. Puis lorsqu’une semaine fut passée, il retrouva l’habituel escalier en colimaçon et arriva chez son maître.
Celui-ci lui invita à s’asseoir et, sans attendre que son apprenti l’eu fait, commença :
-Alors, as-tu fait des progrès ?
-Oui maître, lui répondit Méar. Mais le lendemain de mon premier cours, j’ai voulu mettre de l’eau dans mon verre et lorsque je l’ai goûté, elle était imbuvable. Comment cela ce fait-il ?
-Hum…
Eyaim parut réfléchir, puis lança :
-Lorsqu’on appelle l’eau, on ne l’appelle pas pour boire, mais le plus souvent pour combattre. Il est donc logique qu’elle ne soit pas pure. Pour qu’elle soit buvable, il faut bien maîtriser l’eau.
-Dommage, dit Méar, donc ce n’est pas comme pour la vitesse et la force de l’eau ? Il ne suffit pas de le penser ?
-Si, lui répondit le maître, mais c’est beaucoup plus difficile que contrôler la vitesse ou la force de l’eau… Tu peux essayer si tu veux.
-Bien.
Méar prit un gobelet en fer qui traînait par là, plaça sa paume face à son trou, se concentra et murmura :
-Aü…
L’eau jaillit doucement de la main de Méar, et elle coula lentement dans le verre. Lorsque celui-ci fut plein, Eyaim s’en empara et le goûta. Ses yeux s’illuminèrent :
-Cette eau est délicieuse ! Tu es vraiment un bon magicien, je suis sûr que tu deviendras un mage très puissant.
Méar rougit :
-Merci…
-De plus, reprit le maître, tu as réussi à rendre l’eau pur ET à la faire allez lentement. C’est extrêmement difficile de demander à l’eau de faire deux choses en même temps…
Méar demanda alors :
-Allons-nous utiliser le feu maître ?
-Non, lui répondit Eyaim, pas maintenant. Aujourd’hui, nous allons apprendre à utiliser l’eau sous différentes façons. Nous allons par exemple la transformer en une sorte de personne, à la manier et bien d’autres choses encore… Bon, d’abord, tu vas essayer de faire hmmm…
Eyaim réfléchit un moment, sortit une bague dorée de sa poche, avec des inscriptions tout autour, puis déclara :
-Essaye de faire une bague telle que celle-ci, mais constitué d’eau. Pour ce faire, dit : Aü tima gueä.
Méar répéta les mêmes mots, puis de l’eau sortit doucement de sa main, comme si elle était timide. Contrairement à d’habitude, l’eau ne resta pas à jaillir de la main de l’apprenti mage, mais elle sortit complètement. Méar observa l’eau bougeait dans l’air tel un serpent, puis se stoppai, se tortillai et devenir une sorte d’ovale aplati, avec un trou grossier.
Eyaim observa la métamorphose de l’eau, puis se mit la main sous le menton et critiqua :
-Bague non ronde, mauvais trou, pas d’inscriptions, sans couleur…
Puis, il se tourna vers son apprenti et lui demanda :
-As-tu laissé faire l’eau toute seule, ou as-tu penser tout au long de la métamorphose à la bague…
-Euh…
Méar avoua, malgré lui :
-J’était tellement fasciné par la voir indépendante, se transformer toute seule que je ne pensais plus du tout au sort…
-Ce n’est pas grave, répliqua gentiment Eyaim, ça arrive à tout le monde. Bien, maintenant, visualise-toi bien la bague dans ta tête et prononce la formule, en restant concentré sur ton sort. Si ça peut t’aider, tu peux fermer les yeux…
-Bien, maître, reprit Méar
Il ferma les yeux, puis lança avec force :
-Aü tima gueä !
La bague fut un peu plus ronde, avec un assez bon trou au milieu, mais il manquait toujours la couleur et les inscriptions.
Pendant trois heures, Méar s’entraîna à faire apparaître une bague en eau. Lorsqu’il réussir, la bague était parfaitement rond, avec un trou parfait, ainsi que les inscriptions. Seul la couleur dorée était plus claire que pour la vraie bague, mais Eyaim expliqua que c’était tout à fait normal, et que sa bague était parfaite. On aurait d’ailleurs dit une vraie !
-Bon, dit Eyaim à son apprenti, je constate que tu progresse rapidement. En quelques jours, ton énergie vitale a considérablement augmenté. Si tu continues comme ça, nous pourrons bientôt utiliser le feu.
-Génial ! Cria Méar avec impatience.
-Donc, reprit son maître, dans une semaine, même endroit, même heure. Et n’oublie pas de t’entraîner avec des objets ! Pour cela, je te donne ce livre, il recèle des mots qui te permettront de le faire.
Méar prit le livre que le maître lui tendait, s’inclina et sortit de la pièce. Il retourna dans sa chambre et s’endormit directement…
Les jours suivants, Méar réussit à faire apparaître avec son eau une plume, un gobelet, un livre et un gros bout de bois. Il essaya de faire apparaître un cafard, mais cette action l’épuisa alors qu’il n’avait fait qu’une tête grossière. Dans ses heures creuses, il dévorait le livre que son maître lui avait donné et, chaque soir, il essayait d’apprendre une page par cœur. Il eut aussi de la chance, car Aüld ne venait plus le voir.
Chaque semaine, il allait voir son maître et à chaque cours, il gagnait de plus en plus d’énergie vitale et de connaissances. En deux mois, il réussit à transformer son eau en insecte avec une facilité surprenante, alors qu’il n’y avait pas si longtemps de cela il avait peiné à faire la tête d’un cafard. Il réussit bientôt à se faire apparaître avec son eau, ce qui était extrêmement difficile d’après Eyaim.
Il apprit ensuite à contrôler l’eau lorsqu’elle était totalement sortit de sa main et, au final, il apprit à créer des objets et des insectes qui lui obéissaient au doigt et à l’œil avec son eau.
Il avait fini son apprentissage de l’eau en quasiment un an, et il n’avait plus vu Aüld depuis. Cela l’inquiétait particulièrement, mais il n’avait pas le temps de le chercher : il avait maintenant cours toute la semaine, sauf le samedi et le dimanche où il devait s’entraîner.
Le lendemain de son dernier cours sur l’eau, Eyaim fit faire un examen à Méar, qu’il passa avec Brio. Il lui promit qu’ils utiliseraient le feu lundi prochain, car ils étaient en fin de semaine. Il lui donna aussi quartier libre pour samedi et dimanche.
Lorsqu’il entra dans sa chambre, Méar fit la sieste habituelle…
Il se réveilla le lendemain avec la ferme attention de chercher Aüld, et de tout lui avouer. Il passa toute la journée à fouiller le château de fond en comble, mais rien à faire ; Aüld avait disparu…
Le dimanche, l’apprenti mage lut et apprit le livre qu’Eyaim lui avait donné. Il l’eut bientôt fini, et constata qu’il n’avait même pas remarqué le titre du livre : « Les utilisations de l’eau ». Cela expliquait pourquoi les sorts ne concernaient que Aü.
Le lendemain, Méar arriva chez son maître bouillonnant d’impatience : il allait bientôt apprendre à maîtriser le feu.
Eyaim présenta comme à son habitude une chaise à Méar, attendit qu’il s’asseye et commença :
-Tu espères peut-être que tu vas connaître toutes les vertus du feu comme tu les connais quasiment toutes avec l’eau… mais le roi a besoin de toi, et la leçon sur le feu va être écourté. Tu n’apprendras donc que les bases.
-Zut… Dit Méar, déçu.
-Tu connais déjà comment on dit feu, reprit le maître, mais tu ne sais pas le contrôler. Et autant te prévenir tout de suite : c’est beaucoup plus difficile que de contrôler l’eau, ce qui explique qu’il y’ait plus de maître dans l’art de maîtriser l’eau que dans celui de maîtriser le feu.
Méar se concentra de toutes ses forces, et s’exclama :
-Eü !
Contrairement à l’eau qui ne produisait pas de sensations lorsqu’elle sortait de la main de Méar, celui-ci eu une impression de chaleur dans tout son corps, mais une de brûlure sur sa main. L’apprenti magicien essaya de résister à la douleur, mais le feu fonça à une vitesse folle.
-Aü ! Cria avec puissance Eyaim.
L’eau jaillit de la main du maître et fonça sur le feu et poursuivit sa route jusqu’à la main de Méar, ce qui éteignit le feu qui jaillissait d’elle.
L’apprenti se sentit alors vidé, et extrêmement fatigué.
-Tu vois ? Dit Eyaim en souriant.
-Je ne pouvais pas me concentrer ! Répliqua Méar, indigné. Ma main me brûlait !
-Eh oui, reprit doucement celui-ci, le feu, contrairement à l’eau, produit des sensations… mais c’est sûrement que tu n’utilises pas la bonne main.
-La bonne main ? Demanda le jeune mage, incrédule.
-Oui, continua le maître, pas la bonne main. Avec l’eau, on ne se pose pas ce genre de problèmes, car que ce soit de la main gauche ou de la main droite, il n’y a aucune différence. Elle sort donc de n’importe laquelle. Le feu, quand à lui, doit être usé d’une certaine main, sous risque de se brûler et de perdre son contrôle. L’eau est peut-être obéissante et docile, mais le feu, lui, veut n’en faire qu’a sa tête et s’échapper !
-Oui, peut-être, Méar, mais que ce soit de la main gauche ou de la droite, je tiens quand même le feu !
-Oui, mais moins bien, lui répondit son maître. Tiens, prenons l’exemple d’une plume. Si tu écris de la main droite, tu écriras toujours avec celle de gauche, mais plus difficilement.
-Mais, reprit Méar, si je dois toujours me concentrer sur la main avec laquelle je vais utiliser le feu, je ne pourrais pas me concentrer sur le sort !
-C’est difficile les premières fois, répliqua simplement Eyaim, mais tu verras qu’après, tu utiliseras ta main par réflexe et sans même y penser ! Bon, vas-y.
Méar réfléchit la main qu’il allait utiliser… Sûrement de la gauche, car il écrivait comme ça. Mais il combattait de la main droite, et cela se rapprochait plus du sort qu’il allait utiliser… Après avoir choisi, il s’écria :
-EÜ !
Le feu jaillit de sa main droite. Il éprouva toujours la sensation de chaleur, mais pas celle de brûlure. C’était la bonne main. Cependant, le feu échappait au contrôle de Méar, et son maître fut bien obligé de réappeler l’eau avec que son apprenti cause des dommages…
Pendant les trois heures qui suivirent, Méar apprit à lancer le feu de sa main droite, mais à parfois alterner avec sa main gauche, au cas où son bras droit serait inutilisable. A la fin du cours, il était tellement épuisé qu’Eyaim dut l’emmener dans sa chambre via un sort de téléportation.
Méar fut étonné qu’il se soit si vite fatigué, car il arrivait normalement à tenir quasiment une demi-journée en utilisant des sorts différents. Il en arriva à la conclusion suivante : bien que le feu soit plus puissant que l’eau, il consommait plus d’énergie vitale.
Les jours suivants, il apprit à utiliser le feu sans se concentrer sur quel main utiliser. Bien que les premières fois fussent difficiles, Méar arriva rapidement à utiliser sa main droite par réflexe.
Lorsque deux semaines furent passées, Eyaim fit passer un examen sur le feu à Méar, qui le passa sans problèmes (Bien qu’il ne le passa pas avec la facilité avec laquelle il avait passé celui sur l’eau.).
Eyaim lui tendit alors deux nouveaux livres : un sur les monstres de la terre d’Omib et un sur les sorts concernant le feu.
-Le roi va bientôt arriver dans cette salle, lui déclara-t-il. Il va te confier ta première mission en tant que mage. Je te donne donc ses livres pour que tu puisses continuer à étudier pendant celle-ci, car elle risque d’être longue. Lis avec attention le livre sur les monstres parcourant nos terres, car tu en auras besoin lorsque tu seras confrontés à l’un deux…
Sur ces mots, le souverain pénétra dans la pièce…
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeMar 19 Juin - 6:05

J'ai pas encore tout lu (trop fatigué) mais j'ai bine aimé ce que j'ai lu ^^
moi aussi j'écrit, enfin j'essaye
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Gwath
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeMar 19 Juin - 7:07

Pareil que Savanna ^^ J'aime bien l'histoire déja,bien que les évènements se suivent assez rapidement ^^
Sinon j'aurai une seule autre critique ( pas trés importante mais bon ^^ ) : tu fais beaucoup de phrases courtes... personnelement j'ai pris l'habitude de faire des phrases plus longues afin de mieux décrire l'action... Mais aprés, c'est chacun sa façon de faire ^^
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeMar 19 Juin - 7:51

Nan c'est mieux des phrases courtes
ma prof de français ma dit qu'il fallait mieux faire des phrases courtes, comme sa t'es sur que les gens comprennent et de ne pa faire de fautes d'accord, d'orthographe et de conjugaison.
(enfin ce sont des conseil qu'elle ma passé pour mes devoirs et mon bac pr l'an prochain mais sa peu servir pour la aussi.
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeMer 20 Juin - 9:25

Je suis a peu près d'accord avec Savana... Je préfère les phrases courtes, parceque sinon, après, soit, c'est trop lourd (du genre : "un grand éléphant, qui était extrêmement gros, était marron comme une noix qui avait pourrie avec le temps, mais qui était restés assez mûr pour être mangés par un singe schizophrénique atteint d'un cancer grave et possédant une tumeur aux poumons, mais cet éléphant avait peur des souris rikikis comme des petites fourmis rikikis qui étaient grises comme les orchrs d'une plage déserte que personne n'aurait foulés de ses chaussures achetés dans des magsins spécialisés etc...") A la fin de cette phrase, on ne sait plus trop qui est qui... Et ça donne mal à la tête. Mais bon, faut pas fare des phrases trop courtes non plus (du genre : "Blond. Yeux marrons. Douzes ans. Profil de gamin. Il frappa. J'eut mal. Aux poignés. C'était devenu impossible. De me battre...") Donc en fait, c'est des phrases moyennes ou on comprend tout ! Sinon, merci des compliments ^^
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeMer 20 Juin - 9:28

J'avoue que j'ai aussi adoré le début de ton livre
=======>Fille impatiente de savoir la suite !
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Aranem
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeJeu 21 Juin - 13:11

Lol, ça réchauffe le coeur de savoir qu'on a autant de fans ^^. Z'inquiétez pas, j'ai bientôt fini le chapitre 4 !

Sinon pour Gwath : Les actions se suivent trop rapidement ? Tu as sûrement raison, il faut dire que je suis un peu... direct ^^
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Gwath
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeVen 22 Juin - 9:19

Oui ^^ Enfin la aussi vaut mieux etre un peu direct plutôt que long et décrire en 10 pages comment le héro a ouvert une porte quoi ^^

Vivement la suite ^^
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Jenny Da
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeVen 22 Juin - 10:40

J'adore, j'aime beaucoup...

Que dire d'autres ?

De plus, les autres membres ont déjà tout dit !
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Emia
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeVen 22 Juin - 11:23

Gwath a écrit:
décrire en 10 pages comment le héro a ouvert une porte quoi ^^



c'est un peu le style de Balzac de faire des descriptions qui durent des dizaines de pages ^^
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeVen 22 Juin - 11:53

a Balzac beurk
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Gwath
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeVen 22 Juin - 17:01

Ouai ya Tolkien dans le même genre, même si je préfère son style de bouquin a celui de Balzac xD
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeVen 22 Juin - 17:32

Chacun ses goûts ! J'ai jamais lu de Balzac :p
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MessageSujet: Re: Pourfendeur de dragons   Pourfendeur de dragons Icon_minitimeSam 23 Juin - 16:36

Hop ! Le chap 3 ! Je posterai le chap 4 plus tard, pour l'instant, j'ai la flemme...

Chapter Three


Une mission périlleuse


-Bien, commença le roi, tu es un mage, et toi seul peux combattre certaines choses…
-Car moi je suis toujours occupé, et je dois protéger le château. Compléta Eyaim.
-Bon, reprit le souverain suprême, c’est sûrement une mission très périlleuse, tu risque de ne pas revenir entier… Dans tout les cas, tu es obligé de la faire ; tu ne pas reculer.
-Que dois-je faire ? Demanda Méar, alarmé.
-Eh bien…
Le roi se tordit les mains, puis avoua :
-Tu vas devoir éliminer un dragon…
-Quoi ? Cria Méar, incrédule.
-Il a été repéré près de la ville portuaire de Sonpa, et si il décidait de la détruire, ce serait une grande perte…
-Mais, pourquoi ne choisissez-vous pas un autre magicien, dit Méar, un plus compétent… je ne suis qu’un apprenti !
-Il faudrait plusieurs jours pour contacter un mage, lui répondit le roi, alors que toi, nous t’avons à ta portée.
Eyaim acquiesça et dit :
-De toutes façon, il est trop tard. Nous t’avons préparé des vivres, un cheval… Il ne te reste plus qu’à prendre des armes, une armure et, au préalable, un bouclier. D’ailleurs, tu pars demain.
-Bien, déclara Méar, je serais prêt…
Celui-ci sortit avec amertume. Combattre un dragon ? Si il en ressortait vivant, le dragon n’aurait rien eu… C’était de la folie pure… Mais il n’avait pas le choix. Tout était déjà prêt, et il devait faire honneur à son maître et à son roi… Avec un peu de chance, il rencontrerait des personnes qui l’aideraient à tuer le monstre…
Au cours de l’après-midi, Méar partit à l’armurerie, armé d’une lettre du roi, disant qu’il avait le droit de choisir ce qu’il voulait. Il choisit une épée avec une lame noire, un pommeau rouge sang et un fourreau de même couleur que la lame. Sur celle-ci était inscrite des runes. Il attacha le tout à sa ceinture. Il prit aussi un arc et des cottes de mailles. Ceci fait, il alla dans sa chambre, s’affala sur son lit et s’endormit…
Le lendemain matin, Méar se dirigea vers le pont-levis. Lorsqu’il y arriva, Eyaim et le roi l’attendaient. Son maître tenait les rênes d’un étalon noir, extrêmement beau.
-Il s’appelle Ténèbres, lui précisa Eyaim.
A côté du cheval était posé un sac contenant des vivres et d’autres choses…
Méar s’en empara et monta sur la selle de l’étalon. Il s’empara des rennes, regarda une dernière fois le château, et éperonna son cheval, qui partit au pas.
-Bonne chance ! Cria Eyaim, un bout de tristesse dans la voix.
Après avoir entendu ces mots, Méar talonna une nouvelle fois Ténèbres qui partit au galop.
Il parcourut les longues plaines. En un jour, il n’en avait traversé que le quart, si ce n’était moins.
« Sont-elles réellement infinies ? » pensa l’apprenti mage.
Lorsque la nuit fut tombé, il ouvrit son sac et constata que son maître avait lancé un sortilège dessus : Bien qu’il ne soit pas imposant, tout au contraire, il pouvait contenir énormément de choses. Ainsi, Méar vit qu’une tente se tenait à l’intérieur. Il la sortit, la monta, et s’empara d’une carte qui traînait dans son sac. Celle-ci aussi avait été ensorcelée. Il y’avait un point rouge où il se trouvait. De ce fait, il pouvait évaluer en combien de temps il allait parcourir les plaines. Après l’avoir longtemps observé, il en déduit qu’il lui restait trois jours à parcourir avant d’attendre leurs fins.
Il remarqua aussi que dans son sac traînaient les deux livres qu’Eyaim lui avait confiés. Il prit celui sur les monstres d’Omib, referma son sac, le mit dans la tente, attacha Ténèbre à un arbre, se glissa sous ses draps, lut un peu, et s’endormit sans avoir fini sa phrase…
Le lendemain matin, Méar continua le livre sur les monstres et prit connaissance des Mofs et Trucks. Il apprit aussi deux autres formules concernant le feu, puis rangea sa tente dans son sac et chevaucha Ténèbres, jusqu’à ce qu’il arrive à un petit village...
-Soccode Village… Lut Méar, sur une pancarte. Voilà qui fera un bon arrêt…
Méar descendit de se son cheval, le prit par la bride, et se dirigea vers le portail du village.
-Holà étranger ! Lança le garde qui se tenait à côté du portail. Si tu veux passer ce portail, il te faut payer !
-Je suis en mission pour le roi, répondit simplement Méar. Regarde le cheval qui m’accompagne, il ne peut être le cheval d’un gueux.
Le garde prit soudain un air apeuré, regarda autour de lui, et ouvrit rapidement la porte. Une fois Méar pénétré dans le village, il referma d’un coup sec, et sembla verrouiller le portail.
Comme Méar l’avait vu à l’extérieur du village, celui-ci avait des fortifications de bois. Mais ce qu’il n’avait pas vu, c’était la pauvreté du village… Les rues étaient extrêmement sales et des enfants, vêtu de haillons, vagabondaient dans celle-ci… Les maisons étaient faites, les murs comme le plafond, de pailles. Un moindre coup de vent, et les habitants se trouveraient sans toit…
Soudain, une main se posa sur l’épaule de Méar. Celui-ci se retourna, et vit un paysan, ayant une faux à la main et disposant d’un pantalon comme seul habit.
-T’es envoyé pa’l’’oi ? Demanda le paysan. C’est Keunk, l’gars d’l’ent’ée, qui m’l’a dit… T’es d’l’a’mée ? Un soldat bouseux ?
-Non… Non… Répondit Méar. Je n’ai aucun rapport avec l’armée… Je suis un ma… une sorte de chevalier…
-Une so’te ? Reprit avec méfiance le paysan, ou un v’ai chevalier ?
-Non, se défendit Méar, je n’ai jamais été adoubé !
-D’acco’d… Alo’s suis-moi ! Ordonna le paysan. Ah oui, au fait, j’m’appelle Mike…
-Ah… Et moi c’est Méar…
Sur ces mots, Méar le suivit.
Mike lui fit visiter le village et lui expliqua que c’était les soldats du roi qui avait fait ce carnage… Car avant que ceux-ci aient pris Soccode comme cible, ce petit village vivait dans la paix… Mais depuis qu’il avait « infestés » le village, ce n’était que viol, beuveries et violences… Car les soldats abusaient de leur puissance et n’hésitaient pas à menacer un villageois sans défense…
-Mais c’est horrible ! Cria Méar lorsque Mike lui fit la révélation.
-Pou’ sû’… Lui répondit Mike, mais nous ne pouvons ‘ien fai’e… Ils sont a’més et nous pas…
-Je ne les laisserais pas faire ça ! Riposta Méar. Ils arrivent cette nuit n’est-ce pas ? Pour une autre ronde ?
Mike acquiesça.
-Très bien, reprit Méar. Et bien ce soir, ils auront une drôle de surprise…

Il faisait nuit. Les soldats marchaient à pieds. Ils atteignirent le portail de Soccode Village. Comme d’habitude, le garde de l’entrée ouvrit la porte, et rentra avec eux : il avait fini son travail. Il verrouilla la porte, et partit dans une rue avoisinante, ou quatre villageois, armés de faux et de bâtons, l’attendaient… Il leur fit un clin d’œil, et courut donner le signal aux autres villageois.
Le groupe s’avança discrètement et, lorsqu’ils arrivèrent derrière les soldats, l’un deux lança :
-C’est la dernière fois que vous pénétrez à l’intérieur du village, sales pourritures de soldats !
Sans attendre de réponses, les quatre villageois coururent en criant. Cette assurance sema la panique dans le groupe, deux soldats restèrent, mais les autres, qui étaient au nombre de vingt-deux, prirent la fuite en courant.
Ils arrivèrent bientôt au milieu du village, où une foule d’habitants, dont Mike se trouvait au devant, faisaient partis. Celui qui semblait être le chef de la troupe de soldats lança :
-Vous allez payer pour avoir voulu combattre une des troupes du roi ! Soldats, dégainez, et faites payer à ces charlatans qu’on ne soulève pas comme ça contre des soldats !
Les deux groupes foncèrent, et le choc fut fatale : bien que les villageois étaient plus nombreux, ils ne possédaient comme arme que des bâtons de bois et des faux. Seul le forgeron et le boucher maniaient de vraies armes mais, par manque d’entraînement, ne combattaient pas très bien et hésitaient à tuer. Les soldats, quand à eux, décapitaient têtes en plantaient épées dans le ventre des personnes comme-ci leurs ennemis n’étaient que de simples pantins de bois. Bientôt, il ne restait qu’une dizaine de paysans, alors qu’un seul soldat était blessé.
Méar, qui était restés en arrière, s’avança. Il n’avait jamais tué, et c’est pour ça qu’il était resté hors combat. Car commettre un meurtre était une expérience néfaste, qui faisait vomir lorsqu’on le faisait pour la première fois. C’était, en tout cas, ce que lui avait raconté So Range, la maître d’armes. Mais il devait le faire, pour l’honneur du village.
Il fut bientôt à la hauteur du premier soldat. Celui-ci était bien plus grand que lui.
-Regardez les gars, lança le soldat avec arrogance. Un gosse ! Ca me donne vraiment envie de le tuer quand je vois ces yeux !
-Tu n’en auras pas l’occasion, déclara rageusement Méar.
Le soldat rigola et Méar dégaina. Sans qu’il ait eu le temps de riposter, Méar planta son épée dans le ventre du soldat.
L’apprenti mage eut envie de vomir, de se décapiter sur le champ. Tuer était une chose horrible… Rien que d’y penser, Méar en avait des hauts le cœur… Mais c’était pour la bonne cause ! Méar se jura alors de ne tuer que pour la bonne cause…
Le soldat toucha le sol. Les autres reculèrent, et regardèrent d’un air ébahi cet enfant du diable… Puis, ils lui foncèrent dessus. Méar attendit que ceux-ci l’encerclent, puis cria :
-Eü Strub !
Une déflagration de feu projeta les soldats, les brûlants à l’extrême. L’impression de vomir revint à Méar… Mais il avait éliminé les soldats ! Les villageois crièrent de joie, et firent une ovation à leur sauveur… Ils lui donnèrent de l’argent, des vivres, et il enfourcha son cheval, s’éloignant dans les plaines infinies…

Cela faisait deux jours que Méar avait quitté Soccode Village. Deux longs jours de marche, et l’apprenti mage ne voyait toujours pas le bout de ces plaines…
Il fit une halte près d’un lac, et commença à manger. Lorsqu’il eut finis, il s’approcha de l’eau pour boire quand soudain, d’immondes créatures surgirent des flots pour atterrir derrière Méar.
Lorsque celui-ci se retourna, il vit que les bêtes possédaient une tête de serpent, mais un corps de crapaud et une queue de loup. De grosses pustules rôdaient autour de leurs narines, et une crête de poisson partait de leur crâne pour se terminer au début de leur queue.
Ils étaient tous plus petits que Méar, et ils possédaient des tridents dorée, aux lames si affûtées qu’elles auraient transpercées la coquille d’une tortue avec une grande facilité.
Méar n’eut pas de doutes : il avait affaire à des Gröfs ! Il avait déjà entendu parler de ces créatures, qui vivaient en groupes dans les rivières et marais, et qui tuaient tout ce qui s’approchait de leur territoire.
Sans attendre, Méar dégaina son épée, et fonça vers un Gröf qu’il décapita d’un rapide mouvement du bras. Les autres croassèrent, et une des créatures voulut enfoncer son trident dans le dos de Méar, mais celui-ci se retourna et, voulant parer l’attaque, coinça son épée entre deux dents de l’arme de son ennemi.
Il remarqua alors l’incroyable force du monstre ; il devait s’y mettre à deux mains, et encore, ses bras tremblaient, pour éviter de se faire tuer.
Cependant, les autres Gröfs se rapprochaient peu à peu, et Méar allait bientôt être transpercé de toutes parts.
Sans réfléchir, il tenta une chose : il lâcha son épée d’un main et, rapidement, pour que le Gröf n’ai pas le temps de lui enfoncer son trident de le ventre, plaça sa main sur la tête de son ennemi, et cria :
-Eü !
Une explosion retentit. Le Gröf chancela, puis tomba en arrière. Les autres monstres se regardèrent, étonnés par ce phénomène bizarre. Méar profita de la béatitude générale pour semer la panique totale en étranglant un ou deux Gröf en usant de l’eau. Les monstres croassèrent et se jetèrent dans l’eau dans un désordre complet.
Méar sourit en pensant que ceux-ci étaient faciles à impressionner… Il fit demi-tour et alla vers Ténèbres, lorsqu’il sentit quelque chose de mouiller l’entourer… Et le soulever du sol.
Un tentacule géante avait surgit de l’eau, et serrait Méar. Celui-ci essaya de se débattre, mais rien à faire, la tentacule le serrait fermement. Puis, tout d’un coup, le tentacule plongea sous l’eau. Avant de toucher les flots, Méar eut juste le temps de prononcer deux mots :
-Aü espirate !
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